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Taknizah.. L’histoire de Tudeh : Le triomphe de la voix des femmes

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L’histoire de Teknza..Tuda :

La victoire de la voix féminine, et la mort de la mère Rukaya, et l’écho est revenu à la fille Tudeh

Avec le soutien du Théâtre Mohammed V, l’Ensemble Théâtre Fanees de la ville de Ouarzazate a présenté sa nouvelle pièce « Teknza… L’Histoire de Touda » écrite par Ismail El Orabi, Tarek El Rebah et Amine Nassour, dramaturgie et mise en scène par Amine Nassour. Avec elle, et du diagnostic de : Khadija Zarwal, Adel Al-Hamidi, Ahmed Bahda, Hind Baloula et Ismail Al-Wa’rabi. Quant à la performance de jeu et de chant, c’était sur les maqams et les cordes d’Iman Tefiore et d’Ayoub Assos, et il a été chargé de gérer et de mettre en œuvre la production, Youssef Boukhebian.

  1. Taknaza.. L’histoire de Tudeh.. Les gémissements de la mère Ruqaya et de la fille Tudeh ont répondu en écho :

Si l’art Farjoy est pour Ahwash, il se forme en (Asayes) par la formation d’un cercle ou de cercles (Izarkan) d’hommes, qui établissent les rythmes successifs d’Ahwash, à travers (tambourins) ou (Teknziwin), parallèlement à la formation d’un arc de femmes, qui appellent – à Du côté de ce qu’on appelle (Ahayu) – le chant est assourdi et le croissant de danse se dessine autour des hommes. La pièce Teknaza.. l’histoire de Tudeh, est issue d’une cacophonie qui heurte les rythmes des hommes et paralyse les danses des femmes.

C’était l’histoire de (Raisa Ruqia) avec (Boujmaa), une histoire – telle qu’elle apparaît dans les dialogues de la pièce, « Bandir l’a recueillie et Bandir l’a séparée » – au cœur de la danse Ahwash ; Cette histoire, héritée parmi les gens du sud à Rehab Ahwash, est :

Une histoire que nous avons entendue…

Ils y sont entrés avec une entrée sobre..

Reste de son cerveau serré

Nous avons noué un lien nostalgique autour de lui.

Alors on l’a entendu…

Ce n’est pas non plus ainsi que nous l’avons vu comme l’histoire de Benina, étirée..

Et ce n’est pas possible, alors on l’a compris..

Teknza.. l’histoire de Tudeh

Et parce que le pouvoir du rituel est évident dans sa répétition, le même acte est répété. La voix du président, Ruqaya, était absente d’Asais Nohawash, pour entendre son écho de la fille Tudeh, qui résiste à l’existence et à l’autorité du frère et à la perplexité du père, avant qu’elle ne retrouve, dans sa lutte, le voyage et le retour , la voix enfouie de la liberté émanant de L’archet des femmes d’Ahwash, afin de chanter à la fin avec la compagnie du frère, du père et de la tribu, semblable à ce que le chef a chanté à Hassan Arsmouk et avec lui l’Ahwash bandes:

Marad Sikrg Bonjour.. À Gidamnino.. Towalnsi

  1. Taknaza, l’histoire de Tudeh.. Célébrer l’identité amazighe comme l’un des tributaires de l’identité marocaine :

Ce n’était pas une pièce de Teknza… l’histoire de Tudeh, juste une représentation théâtrale qui commençait avec le lever du rideau et se terminait par la chose la plus importante dans les arts d’Ahwash, c’est-à-dire l’interprétation d’une vieille chanson : « Marad Skerg Ilhawa .” La pièce est plutôt l’occasion de célébrer les arts persans d’Ahwash, qui est surtout une célébration des clans et des tribus qui stockent leur mémoire culturelle et sa conscience collective sous cette forme de Vierge.. Ce sont les tribus des Klaoua, Aitouazkit, Aitourzazate, Imgran, Ait Zeinab, Ikernan, Aitouaya, Aitboudlal, Ait Tamast, Ait Imini, jusqu’à Imasin à l’est, et Fella Nadra au sud.

  1. Technza est une histoire qui célèbre le patrimoine matériel de notre sud-est :
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Le rideau se lève, sur une pièce de théâtre qui nous invite au cœur d’une kasbah créée par le scénographe Tariq Al-Ribh.. Nous sommes dans les espaces de mille kasbahs et kasbahs.. Ouarzazate. Vous avez le choix entre la Kasbah de Talouat, en passant par la Kasbah d’Ait Benhaddou, la Kasbah de Tafoulout, la Kasbah de Taourirt, et la Kasbah d’Amardel, et d’autres kasbahs qui forment le patrimoine matériel au sud-est sur les rives de l’Oued Draa ou Wadi Mukoun, ou celles qui surplombent les oasis.. Dans ces espaces, les rythmes s’enflamment. Ahwash, à Assays ou Asrak.. C’est l’espace de l’acura des tribus berbères. La pièce constitue une autre célébration du patrimoine matériel de notre sud-est.

  1. Technza, l’histoire de Todeh Tamweet, l’amant, et la victoire, par Raisat :

Le rideau se lève.. sur un roseau – par la technique du mapping, dont les images ont été magistralement formées par Reda Tsouli – tatoué de symboles amazighs, et surtout, sur le vol d’un pigeon qui sera une image métaphorique tout au long du spectacle ( Tatbert Noahwash) Noahwash..

Après cela, la victoire revient à la voix féminine. De la douceur de la voix de l’artiste, Iman Tevior, qui est apparue dans la robe du président, Rokaya, la mère du prochain président, Tudeh, à l’excitation de la participant artistique qui a pénétré le trésor et tissé l’histoire de Tudeh.. La pièce ravive la mémoire de la présidente, Fatima Belaid, puis le sentiment s’intensifie pour danser sur Une autre voix, pas moins que la splendeur du chef, Safia, récite.

Je vous trouve éminent Turc…. Wally a aidé..

Hé, nous voulons anéantir, mon Seigneur est Tamanu.. Awa Isih Atonza..

Je vous trouve éminent Turc…. Wally a aidé..

à travers une chanson

Atediprinatumlin.

Jusqu’à la chanson :

Manzak Abu Al-Hawa.. Que Dieu bénisse votre mère.

Ag Sol, les proches, Ghatunti .. O Allah, complète leur déjeuner et Kali

La pièce se termine au rythme de la chanson du chef Hassan Ersmouk, qui est reprise par les bandes Ahwash. C’est une chanson qui révèle l’amour de Tudeh pour sa première passion qui habite son sang, l’amour de la marche de la mère Ruqia, et la danse dans les bases de Noahwash. C’est ce que la chanson de clôture exprime à propos de la passion et de l’amour :

Marad Scrugg.

Nig Emil Notre année.. Ifliye Dag Wino.. Tamarancy

Marad Scrugg, va-t’en… sauf Ghadamnino… Nawalansy

  1. L’histoire de Tudeh sur l’espoir, la révolution et l’amour :

Du tissage de la pièce Teknaza, l’histoire de Tudeh, une autre histoire est la plus importante de ce qui s’est passé dans les moments de la vie de Tudeh.. qui s’est dirigée vers les chemins de la ville pour terminer sa vie universitaire.. Là commence l’histoire de un jeune homme, qui ne se rendait pas compte de l’époque des camarades, il nous est donc apparu en vadrouille parmi les cercles universitaires et ses factions étudiantes.. Il s’appelle (al-Ghali).. un jeune homme plein d’espoir, de révolution et l’amour… alors il était perdu, comme ce chanteur qui a perdu espoir, et s’est perdu dans un brouillard de chagrin translucide, ne sachant pas quelle révolution il voulait ? Et contre qui ? Et pour qui

  • Al-Ghaly : « J’ai cru en la lutte et j’ai grandi avec elle… et j’ai vécu en rêvant de révolution et de nombreuses révolutions… mais pour qui ? Et sur qui ? Et par qui ? Parfois, je croyais en la cause… et la cause… pouvait être Hanna. »
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Quant à l’amour, il l’a gardé au coin de la vie, avant qu’il ne disparaisse dans un mirage..Tuda, la fille de Tatbert Nohawash..celle que le frère regarde en chantant sur les tombes, revient se réfugier dans la tombe de la mère Ruqaya, chuchotant l’exorcisme, touchant l’exorcisme et désirant l’exorcisme.

  1. Taknaza, l’histoire de Tudeh..la voix des femmes était absente de la fille des hommes :

La danse d’Ahwash s’est terminée et elle a percé Taknezah, une cacophonie qui a causé l’isolement et la douleur. Boujemaa dit :

  • Boujemaa : « Yak Ga Bandir.. Oud et flagellation.. Je t’ai écrasé et écrasé avec toi – crie Boujemaa – Ruqaya a marché jusqu’à la tente, elle a violé.. Yak Ga Bandir… C’était un pigeon au milieu des fondations.. Votre plâtre était gros, je vivais dans le froid… J’aimerais que tout revienne à Ruqaya.

Et parce que la valeur du rituel est évidente dans sa répétition, la pièce se répète à nouveau, de la même manière que la présidente Fatima Belaid est morte, et la même image se répète lorsque la présidente Safia Outlawat. Le même acte dans la pièce, c’était Ruqia, pour Tudeh pour remodeler la même image… Ce sont des voix de femmes libres qui libèrent le tumulte de Ntairi dans les profondeurs de l’Atlas et face aux hymnes d’hommes et réactionnaires.

A travers une histoire bien connue et héritée, le dramaturge et metteur en scène Amine Nassour, à travers lui la troupe de théâtre des lanternes de la ville de Ouarzazate, a su nous offrir une expérience théâtrale unique qui célèbre le patrimoine matériel et immatériel du sud-est, et mélange les affluents de l’identité marocaine en une seule langue dramatique qui combine le dialecte familier de la langue amazighe, parmi les clips de zajal, la poésie amazighe et la musique amazighe qui accompagne le spectacle depuis sa création.

Et si la troupe des lanternes du théâtre de Ouarzazate avait siroté des champs du sud et écouté les rythmes des enclos et des espaces des kasbahs, refaçonner esthétiquement ce mythe à travers les écrits d’Ismail Al-Wa’arabi, Tariq Al-Ribh et Amin Nasour, alors ce dernier, qui met au cœur de ses projets théâtraux le travail sur le patrimoine culturel matériel et immatériel Dans un esprit nouveau et renouvelé, il avait précédemment travaillé avec la troupe Tafsouine pour le théâtre d’Al Hoceima sur une trilogie théâtrale basé sur le patrimoine immatériel de la campagne, et il a également travaillé avec la troupe Anfas pour la culture et le théâtre de nos provinces du sud sur deux pièces « Le Califat » et « La Tente », et à travers elles il a travaillé sur la valorisation et la mise en valeur du patrimoine culturel Al-Hassani, et aujourd’hui, à travers la pièce « Taknza… L’histoire de Touda » de la troupe Fawanees de Ouarzazate, il signe des tentatives esthétiques en lien avec le patrimoine matériel et immatériel des à l’est.

Écrit par : Dr Abdul Majeed Ahri

Photographie par : Abdel Aziz Khalili

Marrakech, 2023-02-02 18:40:14 (Maroc-Actu) –