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Les ateliers factureront 11,7 % de plus en 2022 et cumuleront une augmentation de 21 % en deux ans, selon Solera.

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Si l’âge légal de la conduite était abaissé à 16 ans, l’impact sur le chiffre d’affaires des garages serait de 180 millions d’euros.

Marrakech, 3 Mar. (Maroc-Actu) –

Le chiffre d’affaires des ateliers de réparation de véhicules en Espagne augmentera d’environ 11,7 % cette année, selon le rapport « Generational after-sales » de Solera, une société experte en intelligence automobile.

Selon l’étude, présentée ce jeudi dans le cadre du 31e Congrès & Expo de Faconauto, ce chiffre rapprocherait le secteur des portes de la reprise, après avoir amélioré ses revenus de 9,3 % en 2021.

Le document souligne la croissance de 23 % des ateliers indépendants en raison de la mobilité accrue des voitures plus anciennes, de 10 à 15 ans. En effet, l’écart entre les kilomètres parcourus par ces derniers et ceux des 5 à 10 ans s’est réduit avec la pandémie.

En effet, les voitures de plus de 10 ans sont devenues la solution de mobilité de nombreux Espagnols. Ainsi, une vente de voitures d’occasion sur trois correspond à des voitures de cet âge.

En 2021, pour l’ensemble du parc automobile, les Espagnols ont encore parcouru 8,4 % de kilomètres de moins qu’en 2019, mais 13 % de plus qu’en 2020. Ces kilomètres en moins parcourus par les voitures espagnoles se traduisent par 64 euros par véhicule et par an que le garage ne facture plus.

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En revanche, le rapport Solera montre que le plus grand nombre de réparations est effectué sur les véhicules de 0 à 5 ans, avec près de la moitié, alors qu’ils ne représentent que 23% du parc. D’autre part, 6 voitures sur 10 ont plus de dix ans et ne représentent que 31 % des réparations.

D’ici à 2025, c’est dans la tranche d’âge des 5 à 10 ans que les réparations devraient connaître la plus forte croissance, passant de 20 % actuellement à 29 %, de sorte que près d’un tiers des voitures réparées d’ici là seront celles immatriculées entre 2015 et 2020.

180 MILLIONS D’EUROS SUPPLÉMENTAIRES POUR LES GARAGES

En revanche, l’étude de Solera explique que si l’âge légal de la conduite était avancé à 16 ans, l’impact sur le chiffre d’affaires des garages est chiffré à 180 millions d’euros.

Si ces « nouveaux » conducteurs parcouraient 100 kilomètres par mois, cela représenterait un total de plus de 600 millions de kilomètres supplémentaires parcourus par les véhicules ou, en d’autres termes, un impact économique de 180 millions d’euros découlant de cette mobilité et, par conséquent, une usure accrue des véhicules.

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Solera voit également une opportunité pour la vente de véhicules neufs ou d’occasion, car il y a environ 40 000 jeunes qui travaillent et qui pourraient envisager d’acheter une voiture à cet âge.

De même, autoriser les jeunes de 16 et 17 ans à conduire pourrait être l’une des mesures visant à générer davantage de jeunes conducteurs en Espagne, étant donné que pour chaque véhicule, il y a actuellement 0,78 permis de conduire.

Les données de la DGT montrent que si, entre 2000 et 2010, près de 700 000 licences ont été délivrées chaque année en moyenne, ce chiffre est tombé à 486 000 au cours de la décennie 2011-2020. En effet, en 2020, le nombre de permis de conduire en Espagne a subi une baisse de 0,4 %.

« Nous devons attirer les jeunes derrière le volant, leur faciliter l’accès à la voiture, ce qui ne passe pas forcément par l’achat, mais nous pouvons réfléchir à des formules à l’usage plus axées sur les services qui peuvent être intéressantes pour leurs besoins de mobilité. Cela signifie également plus de kilométrage pour la flotte et, par conséquent, plus de chiffre d’affaires pour le secteur des ateliers, car l’après-vente se déplace », a expliqué le directeur du développement commercial de Solera, José Luis Gata.