Les Nations unies signalent 31 attaques contre des établissements de santé dans le pays, faisant une douzaine de morts.
Marrakech, 13 Mar. (Maroc-Actu) –
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) ont appelé d’une seule voix dimanche à l’arrêt immédiat des attaques contre les installations médicales en Ukraine, après plus de trente bombardements de ces centres, qui ont fait une douzaine de morts.
Les trois agences des Nations unies demandent l’arrêt de ces « attaques horribles qui tuent et blessent gravement des patients et des agents de santé et obligent des milliers de personnes à renoncer à l’accès aux services de santé malgré leurs besoins catastrophiques ».
La note, signée par la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, la directrice du FNUAP, le Dr Natalia Kanem, et le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, dénonce « les attaques contre les populations les plus vulnérables, notamment les bébés, les femmes enceintes et les malades » comme « un acte de cruauté inadmissible ».
Selon le système de surveillance des attaques sanitaires de l’OMS, au moins 31 incidents de ce type ont été enregistrés depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, dont 24 ont entraîné l’endommagement ou la destruction de ces installations. Au total, 12 personnes ont été tuées et 34 blessées, selon ces estimations.
Les agences des Nations unies rappellent que depuis le début de l’invasion, le 24 février, 4 300 bébés sont nés dans tout le pays et que 80 000 Ukrainiennes devraient accoucher au cours des trois prochains mois, malgré le fait qu’à l’heure actuelle « l’oxygène et les fournitures médicales sont à des niveaux dangereusement bas ».
« Le système de soins de santé en Ukraine est clairement soumis à une pression importante, et son effondrement serait une catastrophe. Tout doit être fait pour éviter que cela ne se produise », déclarent les responsables de l’agence.
Les agences « appellent donc à un cessez-le-feu immédiat, y compris un accès sans entrave des personnes dans le besoin à l’aide humanitaire », ajoutent-elles, avant d’assurer qu' »une résolution pacifique pour mettre fin à la guerre en Ukraine est possible ».
