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Les agriculteurs attendent la pluie pour relancer un agriculteur épuisé par le plan vert

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Les agriculteurs marocains vivent dans un état d’anticipation en raison du manque de pluie et de son retard dans son calendrier habituel en cette période de la saison agricole, et ils attendent avec impatience que le ciel durant ces jours apporte de la pluie pour sauver ce qui peut l’être. la saison agricole menacée par la sécheresse.
Durant cette période critique, les yeux et les oreilles des agriculteurs restent rivés sur les bulletins météorologiques diffusés par la Direction Générale de Météorologie, cette dernière ayant semé l’espoir dans le cœur de ces agriculteurs en espérant que vendredi verra la poursuite du même phénomène. temps nuageux dans le Royaume résultant d’un changement des conditions météorologiques dû à l’influence d’un courant. Le nord-ouest humide, a indiqué la direction, ouvrira la voie au passage des nuages ​​de pluie à travers les régions du nord et de l’est du pays, ce qui devrait entraîner, à partir d’hier soir jeudi, de faibles quantités de pluie dans les régions centrales.
Malgré les précipitations du mois d’octobre dernier, qui sont restées en général peu nombreuses et partielles, les températures élevées et le réchauffement du ciel ont été les caractéristiques les plus importantes des trois mois de la saison agricole dans le Royaume.
Cette condition climatique qui prévaut actuellement dans les régions du Royaume a exacerbé la situation des barrages, dont les ressources en eau ont considérablement diminué, ce qui a affecté les activités agricoles et l’élevage, ce qui laisse présager une potentielle grande vague de migration des populations rurales vers le villes, en plus des prix élevés résultant des prix élevés des légumes. La viande, les œufs et d’autres produits alimentaires épuisent le pouvoir d’achat d’une grande partie de la population marocaine, en l’absence de mesures claires de la part du gouvernement pour améliorer les conditions qui prévalent sur les marchés locaux.
Ce qui aggrave encore la situation climatique dans le Royaume, c’est que le plan vert et les plans et investissements gouvernementaux dans le secteur agricole ne sont pas compatibles avec ce qui est stipulé dans la loi sur l’eau, et ne prennent pas en compte l’exigence de garantie durable de l’eau, d’autant plus que les cultures d’exportation que le gouvernement encourage sont plus gaspilleuses d’eau, et ne le font pas. Les rendements financiers ne sont en aucun cas équivalents à la valeur réelle de son coût en eau, comparé aux petites exploitations des petits agriculteurs qui dépendent de la pluie et restent les majorité en termes de superficie cultivée dont les produits sont destinés aux marchés intérieurs.

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Saïd Aït Oumzid

Marrakech, 2024-01-05 18:18:21 (Maroc-Actu) –