Marrakech, 21 févr. (Maroc-Actu) –
Les milices de Donetsk ont dénoncé lundi la mort de deux personnes par des tirs de l’armée ukrainienne contre leurs positions dans l’est du pays, dans le contexte de la recrudescence des combats ces derniers jours et des tensions face à une possible invasion russe du pays européen.
La milice populaire de la République populaire de Donetsk a déclaré qu’un combattant avait été tué et trois autres blessés « à la suite de l’agression ukrainienne », avant d’ajouter qu’un mineur qui attendait un bus près d’une mine avait été tué par un obus de mortier.
Il a également noté que 54 violations de l’accord de cessez-le-feu avaient été enregistrées au cours des dernières 24 heures, s’ajoutant aux 66 signalées par la milice de la République populaire autoproclamée de Lougansk. Le porte-parole de la milice populaire de Lougansk, Ivan Filiponenko, a déclaré que trois civils avaient été blessés dans les combats.
« Les militants ukrainiens ont bombardé 24 localités de la république en utilisant des armes interdites par les accords de Minsk », a dénoncé Filiponenko sur la chaîne Telegram de la milice populaire de la LPR lundi, comme le rapporte l’agence de presse russe TASS.
Dans ce contexte, la République populaire autoproclamée de Lougansk a commencé la mobilisation « volontaire » des hommes de plus de 55 ans. Le leader de la république, Leonid Pasechnik, a ordonné de procéder à la conscription volontaire pour le service militaire des hommes de plus de 55 ans », a rapporté l’agence de presse russe Sputnik.
Dimanche, la mission d’observation de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a signalé une augmentation de l’utilisation d’armes d’un calibre supérieur à 100 millimètres, interdites par le cessez-le-feu prévu par les accords de Minsk.
Les tensions de ces derniers mois dues au renforcement des troupes russes à la frontière ukrainienne, ainsi que l’intensification conséquente des opérations de l’OTAN, ont à nouveau conduit au conflit dans l’est du pays, qui oppose les autorités de Kiev à ces deux zones séparatistes, qui sont pro-russes.