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La Commission des Finances de la Chambre des Conseillers a approuvé à la majorité la première partie du projet de loi de finances

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A l’issue d’une séance tenue vendredi soir dernier, la commission des finances, de la planification et du développement économique de la Chambre des conseillers a approuvé, à la majorité, la première partie du projet de loi de finances pour l’année 2024, tel que modifié.
La première partie du projet de loi a été approuvée par 11 conseillers parlementaires, tandis que 4 conseillers s’y sont opposés et que deux autres conseillers se sont abstenus lors du vote.
Au cours de cette réunion, à laquelle ont participé la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fattah, ainsi que le ministre délégué chargé du Budget, Fawzi Lakjaa, les équipes et le groupe majoritaire ont présenté des amendements unifiés au projet de loi de finances, équivalant à un total de 37 amendements.
Les modifications ont porté principalement sur la réforme progressive de la taxe sur la valeur ajoutée, de la taxe intérieure sur la consommation, du tarif des droits de douane et des taux de la taxe sur la valeur ajoutée pour parvenir à la neutralité, outre l’actualisation des situations financières de l’exercice. 2024.
Dans ce contexte, la commission parlementaire a approuvé à l’unanimité la réduction des droits d’importation appliqués aux téléphones de 30 pour cent comme prévu dans le projet de loi de finances à 17,5 pour cent, ce qui a fait l’objet d’un large débat lors de la discussion approfondie, afin de « permettre aux Marocains de faire utilisation généralisée du téléphone. Comme indiqué dans l’interaction du ministre avec les interventions des conseillers parlementaires.
Dans le cadre de l’amélioration des exigences de l’article 6 du Code général des impôts, les amendements présentés par les conseillers parlementaires comprenaient le prix normal de la taxe, l’exonération sans droit à déduction, l’exonération avec droit à déduction, l’exonération de taxe sur la valeur ajoutée. à l’importation, en plus des procédures d’exonération, et en examinant le statut fiscal total des personnes privées.
Lors de cette réunion, une proposition d’amendement présentée par les équipes de la majorité a été approuvée, portant sur l’inclusion de la Fondation Mohammed VI pour la science et la santé parmi les institutions concernées par les exonérations permanentes de l’impôt sur les sociétés prévues dans le même article.
Concernant la réforme du barème de calcul de l’impôt sur le revenu pour améliorer les revenus des classes sociales modestes et des classes moyennes et soutenir leurs capacités d’achat, les propositions des équipes, du groupe parlementaire et des différentes représentations syndicales ont souligné la nécessité de parvenir à la justice fiscale, tandis que le ministre délégué chargé du budget a souligné que la discussion sur le calcul de l’impôt se poursuivra « de manière consultable avec la Chambre des Représentants ».
D’autre part, les équipes majoritaires ont présenté une proposition visant à réduire le taux de la taxe sur la valeur ajoutée de 14 pour cent à 10 pour cent pour le transport de passagers par route afin de préserver le pouvoir d’achat des citoyens, un amendement qui a reçu l’approbation du gouvernement. qui a souligné l’importance que cette mesure se reflète dans les prix des transports. Voyageurs, qui sera mis en œuvre progressivement à partir du 1er janvier 2024.
En ce qui concerne l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée avec droit à déduction de certains produits de grande consommation, le gouvernement a accepté d’exonérer les produits pharmaceutiques et d’assujettir les matières premières, les produits dont l’ensemble ou certains de leurs éléments entrent dans la composition des produits pharmaceutiques, et non -à la taxe les emballages consignés des produits pharmaceutiques et des produits et matériaux entrant dans leur fabrication. Sur la valeur ajoutée au taux de 20 pour cent.
Sur une autre question liée à la création de positions financières, les amendements de l’Equipe du Mouvement, du Groupe d’Opposition Socialiste-Fédérale, du Groupe Justice Sociale, de l’Equipe Syndicale Marocaine, de la Confédération Démocratique du Travail et de l’Union Nationale du Travail au Maroc ont porté sur appelant à augmenter le nombre de positions financières pour le prochain exercice financier. Notamment dans des secteurs vitaux et dans un certain nombre d’institutions publiques, conformément au mot d’ordre de l’État social.
Dans son interaction avec les amendements présentés par les conseillers parlementaires, la ministre de l’Économie et des Finances a expliqué que le gouvernement a créé 50.000 emplois, soulignant qu’il s’agit d’un « nombre record » qui permettra la mise en œuvre des réformes, programmes et ateliers les plus importants qui concernent un certain nombre de secteurs publics.
Le ministre a déclaré que l’accent était mis sur les secteurs prioritaires, à savoir la santé et l’éducation, expliquant qu’en ce qui concerne le secteur de la santé, il y a une discussion constante sur la nécessité d’un plus grand nombre de médecins, « un sujet en cours de discussion avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur ». pour surmonter la pénurie existante.

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Marrakech, 2023-12-03 20:35:51 (Maroc-Actu) –

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