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Le Conseil Atlantique confirme la volonté du Maroc d’introduire les monnaies numériques

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Le Conseil de l’Atlantique a confirmé que le Maroc fait actuellement partie des pays africains prêts à introduire les monnaies numériques, selon une étude publiée par le Conseil de l’Atlantique le 28 juin 2023.
Selon la même étude publiée par le centre d’études américain Atlantic Council, « les banques centrales de 130 pays à travers le monde envisagent de lancer des monnaies numériques, et parmi les pays africains, on trouve Maurice, le Maroc et l’Algérie, sans compter que le Nigeria a déjà introduit son système eNaira pour le trading en 2021. » .
En deux ans, le nombre de pays aspirant à se convertir à la monnaie numérique est passé de 35 à 130 pays, représentant 98% de l’économie mondiale, selon le rapport du Conseil de l’Atlantique, qui a souligné que les banques centrales de 11 pays ont déjà lancé des versions numériques. de leurs monnaies nationales, y compris les monnaies des Caraïbes et du Nigeria.
Il est à noter que le Sénégal et le Kenya ont renoncé à développer leurs propres monnaies numériques nationales ; Et en Tanzanie, le régulateur a constitué une équipe technique multidisciplinaire pour examiner les aspects pratiques de cette monnaie numérique de la banque centrale (MNBC).
Dans un contexte connexe, le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a estimé que la dimension technologique dans l’effort des banques centrales pour adopter une monnaie numérique ne serait pas la plus difficile, appelant à surmonter les obstacles politiques par la coopération internationale.
Et le Gouverneur de Bank Al-Maghrib s’est rendu, dans une table ronde sur les monnaies numériques de la Banque Centrale, organisée le lundi 19 juin dernier à Rabat, sous le slogan « Le rôle du secteur public dans la trésorerie et le paiement – une nouvelle vision », que la réflexion sur la monnaie numérique se situe au niveau de la banque centrale. Cela a à voir avec la diffusion du «cash», qui représente 30% au Maroc, indiquant qu’il s’est beaucoup développé compte tenu de la pandémie.
Il a ajouté, à l’ouverture de la table ronde, qui a vu la participation de la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, que malgré les efforts déployés par le système bancaire au Maroc, le système bancaire ne dépasse pas 51%, notant que la stratégie d’inclusion financière a montré que ceux qui sont considérés comme les moins bénéficient des services bancaires. Ce sont des jeunes, des femmes et des très petites entreprises, rappelant aussi les Marocains du monde, qui représentaient, l’an dernier, au niveau des transformations, 8 % du produit intérieur brut.
Il a souligné que penser la monnaie numérique n’est pas loin de ce que deviendront les missions fondamentales des banques centrales, au niveau de la politique monétaire, de la stabilité monétaire et des moyens de performance. Cela justifie la formation d’un groupe de travail au Maroc sur la question de la monnaie numérique.
Et il est allé, dans la table ronde qui s’inscrit dans le cadre des activités programmées à l’horizon des assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, qui seront accueillies par la ville de Marrakech cette année, qu’il faut de s’engager dans l’inclusion financière, notant, à cet égard, que le groupe de travail au Maroc sur la monnaie numérique réfléchit à ce que devraient être une monnaie de détail et une monnaie de gros, considérant que la matière n’en est qu’à ses balbutiements.
Il a souligné que réfléchir à cette question s’inscrit dans le contexte de la prise de conscience que les changements, au niveau des paradigmes et de la technologie, nécessitent un engagement dans cette direction, faute de quoi le fossé numérique entre les pays en développement et les pays développés s’élargira.
Il a souligné que, malgré les progrès réalisés, les questions fondamentales concernant la contribution et les effets des devises sur les banques centrales sont toujours sur la table, indiquant que les motivations et les défis diffèrent d’un pays à l’autre, notamment entre les pays développés et les pays émergents et en développement.
Al-Jawahiry a estimé que tant que le problème est mondial, le début de la solution doit être mondial, en fixant des règles de rationnement, indiquant que la dimension technologique ne sera pas la plus difficile, soulignant que le problème se pose au niveau politique .
A ce niveau, il a donné un exemple des relations avec l’Union européenne et les difficultés qu’elle pose au regard des transferts des Marocains dans le monde, s’interrogeant sur la possibilité de réaliser un saut quantique au niveau des monnaies numériques face à de telles difficultés. .
Et il a estimé que la question des monnaies numériques pour les banques centrales nécessite une action à trois niveaux, national, régional et international, appelant le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque des règlements d’investissement à travailler afin de coordonner la coopération internationale.
Il a souligné que la coopération peut aboutir à des résultats, donnant un exemple de l’approche du Maroc, qui bénéficie, dans le cadre de la réflexion sur la monnaie numérique, de l’appui du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, et le Maroc est également sur l’Investissement Comités de Settlement Bank sur l’innovation.
Il a ajouté que la réflexion sur la monnaie numérique l’a incité à établir des liens avec les banques centrales du Canada, d’Autriche, d’Angleterre et de France, considérant que cela pourrait aider à construire un changement majeur, en particulier dans la grande association des jeunes avec la technologie numérique.
La plupart des banques centrales du monde cherchent à émettre ou à créer des monnaies numériques, et elles sont connues comme des copies numériques de la monnaie émise par les banques centrales et réglementent leur travail.
La monnaie numérique d’une banque centrale peut devenir une forme de monnaie numérique pour cette banque, car elle diffère des réserves et des soldes de règlement que les banques commerciales détiennent auprès des banques centrales.
Cette monnaie constitue une obligation des banques centrales, libellée dans une unité de compte existante, et agit comme un support et une réserve de valeur.

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Abdel Samad Edeniden

Marrakech, 2023-07-05 18:05:15 (Maroc-Actu) –