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Le Conseil de la concurrence dénonce les profits scandaleux des sociétés d’hydrocarbures au Maroc

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Le Conseil de la concurrence a révélé qu’entre 2020 et 2021, les entreprises vendant du carburant ont réalisé des marges bénéficiaires exorbitantes, compte tenu de l’effondrement des prix du pétrole brut et des cotations des produits raffinés dans le monde.
Dans son avis rendu sur la hausse importante des prix des matières premières et des matières premières sur le marché mondial et ses répercussions sur le fonctionnement concurrentiel des marchés nationaux, l’état des hydrocarbures (essence et essence), avant-hier, lundi, sous le n° : R/3/22, que les marges bénéficiaires des entreprises de distribution, ont connu de fortes hausses au cours des années 2020 et 2021, dépassant en 2020 le plafond d’un dirham le litre pour tous les acteurs.
Il a expliqué que les marges bénéficiaires dépassaient le plafond de 1,25 dirhams par litre pour les premiers acteurs du marché (Afriquia SMDC, Total Energies Marketing et Vivo Energy Maroc), et s’élevaient à 1,40 dirhams par litre pour Vivo Energy Maroc, soit environ 15 pour cent du prix de vente d’un litre d’essence contre une moyenne Il n’a atteint que 9 pour cent de 2018 à 2021.
La même source a estimé que les marges bénéficiaires liées à l’année 2021, même après leur baisse par rapport à l’année 2020, restent supérieures à ce qui a été suivi dans les années 2018 et 2019 d’environ 25 centimes par litre, et alors que les prix mondiaux ont connu une baisse de 1,73 dirhams le litre en 2020, les prix de vente sur le marché ont baissé Le prix national est de 1,18 dirhams le litre seulement, ce qui rend l’activité de distribution de gaz et d’essence très rentable compte tenu des niveaux de rentabilité élevés qui peuvent en être tirés.
Et si les prix du baril de pétrole brut ont baissé en 2020, de 34 %, et que les prix du gasoil, après chargement à bord du navire, ont baissé de 36 %, les acteurs du marché national n’ont réduit le prix de vente que d’environ 12 pour cent.
Le Conseil de la concurrence a relevé qu’en cas d’augmentation du prix des carburants au niveau mondial, les entreprises interagissent rapidement avec lui et orientent l’augmentation au niveau national, mais en cas de baisse du prix, elles la reportent. En général, les opérateurs fixent les prix de vente des sociétés de distribution une fois toutes les deux semaines. Cependant, il a été remarqué que, pendant certaines périodes, ils ont travaillé pour activer deux ou plusieurs changements des prix de vente élevés toutes les deux semaines, comme c’est le cas pendant les mois de mars, avril et juillet 2021.
Le rapport s’est arrêté à la structure du prix de vente des carburants, composé principalement des prix d’achat de l’essence et de l’essence au niveau mondial, et des taxes prélevées par l’État. Gaz raffiné importé pour l’essence et 43 % en moyenne pour l’essence. Le taux d’imposition (taxe sur la valeur ajoutée et taxe intérieure sur la consommation) est en moyenne de 35 % du prix de vente d’un litre d’essence et de 45 % pour l’essence.
Il a indiqué que la taxe sur la valeur ajoutée a augmenté au cours de cette période, passant de 0,82 à 1,01 dirhams par litre pour l’essence, et de 0,94 à 1,16 dirhams par litre pour l’essence entre les périodes 2018 et 2021 et les quatre mois de 2022. Étant donné qu’un une partie importante de la taxe sur la valeur ajoutée est déduite du coût d’achat du produit raffiné, toute augmentation du coût, comme c’est le cas à l’heure actuelle, entraîne automatiquement une augmentation du montant de ladite taxe et, de facto, génère plus de revenus dans le Trésor public.
Le Conseil de la concurrence a indiqué que le marché national est totalement dépendant des importations étrangères, dont les volumes ne cessent d’augmenter, depuis que la société Samir a cessé son activité en 2015, lorsque le Maroc s’est trouvé dans l’obligation d’importer ses besoins en produits entièrement raffinés (essence, gasoil, carburant et kérosène), et depuis, elle est devenue complètement dépendante du marché mondial de ces produits.
Dans ce dernier, le Conseil de la concurrence a recommandé d’étendre le champ d’application du régime fiscal actuellement appliqué aux secteurs protégés, à la distribution de produits pétroliers, avec l’adoption d’une taxe exceptionnelle sur les bénéfices excessifs pour les entreprises important, stockant et distribuant de l’essence et de l’essence .
Il a exhorté les autorités gouvernementales à assouplir davantage les conditions d’accès aux marchés de l’essence et de l’essence aux étapes initiales et finales de la chaîne de valeur en accélérant le rythme d’activation des recommandations émises par le Conseil en 2019, en plus de donner la priorité à un révision urgente et approfondie du cadre et des modalités de légalisation de ces marchés.
Il a appelé à reconsidérer le cadre légal et réglementaire réglementant les relations contractuelles entre les sociétés de distribution et les stations-service, à inciter les opérateurs des marchés de l’essence et de l’essence à utiliser des outils de couverture des risques, ainsi qu’à étudier les opportunités de préservation et de développement de l’activité de raffinage au Maroc.
Il a insisté sur la nécessité d’exclure tout retour éventuel au soutien direct à ces matériels et d’instaurer, à la place, des aides directes destinées aux populations les plus vulnérables, d’accorder des exonérations fiscales appropriées au profit de la classe moyenne, et enfin d’accélérer le rythme de téléchargement des stratégie de transition énergétique.

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Marrakech, 2022-09-27 19:19:52 (Maroc-Actu) –

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