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Le secteur numérique, un contributeur majeur à la crise climatique

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Marrakech, 19 mars. (Maroc-Actu) –

En plus de la St-Joseph et de la fête des pères, chaque année, l’Office national de l’énergie (ONA) organise une fête des pères. 19 mars commémore le Journée de nettoyage numériqueune journée destinée à sensibiliser le public à l’impact de ce secteur sur la planète et à réduire la pollution par les déchets électroniques.

Bien que le virtuel ait pris le pas sur le physique ces dernières années, notamment avec l’apparition de la pandémie, ses effets néfastes sont encore largement méconnus et la pollution générée par leur utilisation.

Regarder un film à la télévision ou utiliser l’ordinateur. n’est pas seulement un gaspillage d’électricité : L’utilisation de ces appareils a un impact important sur l’environnement, même si celui-ci peut sembler invisible.

Selon l’un des derniers rapports de Earth.org, les technologies numériques sont responsables de 4 % des émissions de gaz à effet de serre, et l’énergie requise par ce secteur augmente chaque année de 8 %.

L’organisation souligne que l’utilisation de l’internet représente une menace pour le changement climatique et que, dans le même temps, il est très difficile d’en réglementer l’usage, car il est actuellement utilisé pour tout, des études au travail et aux loisirs.

Un routeur domestique a besoin d’autant d’électricité qu’un réfrigérateur et en consomme autant une seule transaction en bitcoins ou l’achat et la vente de jetons non fongibles (NFT) pourrait nourrir la moitié d’un foyer américain pendant deux mois et demi, selon Scaleway dans une déclaration envoyée à Europa Press.

Outre les usages du réseau, la fabrication des appareils numériques enregistre également des pourcentages inquiétants de contamination. Sans aller plus loin, 90 pour cent des impact carbone d’un smartphone est générée lors de sa fabrication et seulement 10 % provient de son utilisation.

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Ainsi, de plus en plus d’appareils sont disponibles, grâce aux larges gammes proposées par les marques technologiques, qui cherchent à promouvoir l’interconnectivité des équipements pour numériser une grande partie des processus quotidiens.

Si, en plus d’être plus nombreux, leur utilisation se multiplie, la situation sera pire à l’avenir. De plus, The Shift Project souligne que l’on s’attend à ce que les L’empreinte numérique du CO2 devrait doubler à 8 % d’ici 2025.

Bien que les prévisions ne soient pas optimistes, il existe une possibilité de changer l’avenir de l’impact environnemental par la utilisation des appareils et de l’internet et c’est précisément le but de la Journée du nettoyage numérique.

À cet égard, les experts en technologie du cloud de Scaleway ont proposé aux utilisateurs une série d’actions pour tenter de réduire leur empreinte carbone.

Tout d’abord, il est recommandé de nettoyer régulièrement les déchets numériques. Celle-ci s’accumule sur les serveurs à chaque fois que l’on utilise des courriels, des vidéos des réseaux sociaux ou des images stockées dans le cloud.

Idéalement, nettoyez les dossiers et supprimez les fichiers inutiles.ainsi que les applications, courriels, photos, vidéos et autres débris numériques qui ne seront plus utilisés.

Convient également réduire les déchets électroniqueségalement connus sous le nom de « déchets électroniques », qui font référence au matériel lui-même. Dans ce cas, les téléphones portables ou les ordinateurs peuvent avoir une seconde vie. Ceux-ci peuvent être réparés, donnés ou vendus.

Par exemple, un vieil ordinateur portable qui n’a pas la puissance nécessaire peut être donné à une école ou un établissement d’enseignement pour être remis à neuf et utilisé à bon escient.

Récemment, Google a introduit une série de guides de réparation pour les ordinateurs Chromebook afin d’encourager l’acquisition de nouvelles compétences technologiques dans l’enseignement et d’évoluer vers un écosystème plus durable.

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De cette façon, les étudiants peuvent non seulement économiser de l’argent sur ces appareils, mais aussi avoir l’occasion d’essayer de nouvelles façons d’étudier.

Apple, pour sa part, a introduit Daisy il y a quelques années, un robot de désassemblage capable de récupérer 770 kilos de cobalt.1 900 kilogrammes d’aluminium, 710 kilogrammes de cuivre et 7,5 kilogrammes d’argent, entre autres matériaux, pour chaque tranche de 100 000 iPhones.

Un autre aspect mis en avant par Scaleway est de sensibiliser les acteurs de notre environnement à la pollution numérique et de les informer des conséquences de leurs actions dans l’environnement numérique.

Il est également important d’organiser des événements sur les médias sociaux, d’encourager les gens à participer à des initiatives de nettoyage numérique ou de demander publiquement aux entreprises de réfléchir à leur empreinte numérique et de prendre des mesures pour la réduire.

Il faut également tenir compte de ce que l’on appelle centres de donnéesdes services d’hébergement utilisés par toutes les plateformes et sites web les plus visités.

Elles sont responsables d’environ 1 % de la consommation d’électricité dans le monde, un pourcentage qui ne cesse de croître et qui représente des quantités d’énergie stupéfiantes.

Par exemple, les centres de données aux Pays-Bas utilisent en moyenne un million de mètres cubes d’eau par an, ce qui équivaut à peu près à la consommation d’eau annuelle de 20 000 personnes.

En fin de compte, la société doit être bien consciente de la manière dont ses actions bénéficient ou nuisent à l’environnement et, si elles lui nuisent, agir en conséquence pour réduire les dommages irréparables.

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