Marrakech, 18 Mar. (Maroc-Actu) –
Diverses associations des secteurs de l’automobile et de l’énergie, ainsi que des infrastructures de recharge, ont uni leurs forces pour demander instamment au Parlement européen et au Conseil d’adopter des politiques fortes et interconnectées afin d’accélérer la transition vers une mobilité sans émissions.
Les secteurs, réunis lors d’une table ronde intersectorielle à Bruxelles aujourd’hui, ont demandé « de toute urgence » davantage d’investissements dans les infrastructures de recharge et de ravitaillement pour tous les véhicules à propulsion alternative, y compris les camions et les bus.
L’UE devrait donc adopter des objectifs plus élevés pour les infrastructures publiques et privées que ceux prévus dans les propositions de la Commission européenne concernant le règlement sur les infrastructures pour les carburants de substitution (AFIR) et la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD).
Ainsi, pour que les stations de recharge et de ravitaillement en hydrogène soient commercialement viables pendant la phase de croissance des véhicules électriques, il faut un soutien public, des incitations financières, un cofinancement et des objectifs obligatoires.
« C’est crucial pour garantir qu’un réseau d’infrastructure minimum soit rapidement disponible dans toute l’UE. L’intervention publique est nécessaire maintenant pour une période limitée, en particulier dans les zones où le déploiement est plus lent », ont-ils déclaré.
D’autre part, l’augmentation des infrastructures doit aller de pair avec la transition vers une énergie à zéro émission. En fait, l’évolution vers des transports et une mobilité neutres sur le plan climatique n’a de sens que si la transition vers une énergie à zéro émission se fait en parallèle.
Les associations plaident donc pour que des mesures d’incitation soient prises pour encourager l’utilisation d’énergies à émission zéro dans le secteur des transports. « Il est essentiel d’accélérer les procédures d’octroi de permis pour déployer la capacité de production renouvelable nécessaire », ont-ils expliqué.
Enfin, ils ont souligné que l’utilisateur final ne devait pas être « oublié », avec des politiques garantissant un écosystème de tarification centré sur le client, abordable et permettant l’itinérance dans toute l’UE, sans préjudice de la liberté contractuelle des opérateurs sur ce marché.
Les industries étaient représentées par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), l’Association européenne des fournisseurs automobiles (Clepa), Eurelectric, représentant l’industrie de l’électricité, WindEurope, représentant le secteur de la production d’électricité, et ChargeUp Europe, représentant l’industrie des infrastructures de recharge des véhicules électriques.