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Les experts confirment que le partenariat public-privé est un accélérateur d’investissement et de croissance au Maroc

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Les participants à un colloque virtuel organisé jeudi dernier, à l’initiative de la Chambre de commerce britannique au Maroc (BritCham), ont mis en avant le rôle joué par les partenariats public-privé (PPP) dans l’accélération des investissements et de la croissance de l’économie marocaine. Cette rencontre virtuelle, organisée sous le slogan « Levier de croissance : investissement stratégique pour le partenariat entre les secteurs public et privé », a été l’occasion d’échanger sur l’importance de ces partenariats comme puissant levier pour atténuer les effets de la crise, stimuler décollage, et surmonter collectivement les défis existants, tout en mettant en avant les efforts du… Le Maroc est dans ce domaine afin de favoriser la relance économique. Dans ce contexte, Mohammed ben Attia Al-Andalusi, chef du département d’études et d’évaluation à la Direction des établissements publics et de la privatisation, a souligné la nécessité de renforcer le recours au partenariat entre les secteurs public et privé pour mettre en œuvre des projets structurants, rappelant les différents amendements qui ont été inclus dans le cadre juridique et institutionnel qui régit ce modèle de financement. Il a ajouté que la question concerne principalement l’élargissement du champ d’application des autorités locales, de leurs associations et organismes à toutes les personnes publiques concernées, et la création d’un « Comité national de partenariat entre les secteurs public et privé » sous la supervision du Premier ministre. Ministre, qui sera chargé de mettre en œuvre une stratégie nationale de partenariat entre les secteurs public et privé ainsi que de simplifier le processus de présentation automatique. Et clarifier les conditions de recours à la procédure de négociation. Concernant les défis pratiques du mode de financement susmentionné, Bin Attia Al-Andalusi a déclaré qu’ils sont particulièrement représentés dans l’emploi de « bons » consultants capables d’assister les maîtres d’ouvrage, ainsi que de mobiliser les fonds nécessaires aux premières évaluations, notant que les projets de partenariat entre les secteurs public et privé sont liés à presque tous les domaines, y compris le dessalement de l’eau de mer et les projets de santé. De son côté, Abdel Nasser Rachdani, au nom du Groupe Crédit Agricole pour le Maroc, a mis en lumière le rôle des partenariats public-privé comme outil efficace de financement des projets, soulignant les efforts déployés par le groupe en ce sens, notamment à travers son participation effective aux différentes stratégies agricoles mises en œuvre par le Maroc. Y compris la stratégie « Green Generation ». Il a, par ailleurs, souligné la détermination du Crédit Agricole du Maroc à suivre le rythme de l’agriculture marocaine pour parvenir à plus de flexibilité et de durabilité, en s’appuyant sur l’exemple du financement d’un projet d’exploitation de palmier dattier dans la région d’Errachidia. De son côté, Mustafa Chahar, directeur du domaine vert et directeur du marché « Agri-Agro » au Groupe Crédit Agricole pour le Maroc, a passé en revue les projets stratégiques qui nécessitent de s’appuyer sur des partenariats entre les secteurs public et privé, notamment ceux orientés vers réduire le changement climatique, le stress hydrique et les unités de traitement des eaux usées. Pour sa part, le directeur du développement durable des régions, des incubateurs d’entreprises et des partenariats stratégiques à l’Agence marocaine de l’énergie durable (MASEN), Moufid Adrawi, a souligné l’importance que l’agence attache aux partenariats entre les secteurs public et privé étant donné qu’ils sont une méthode de financement qui permet une répartition optimale des risques, une diversification des sources de financement ainsi qu’une amélioration des coûts des projets. Selon ce qu’il a rapporté, la mise en place d’un partenariat entre les secteurs public et privé a contribué de manière significative au développement des infrastructures énergétiques au Maroc, compte tenu de leurs caractéristiques et avantages. Pour rappel, la Chambre de Commerce Britannique au Maroc, fondée en 1923, est une association à but non lucratif de droit marocain qui regroupe des entreprises membres opérant dans tous les secteurs. Ses principales missions sont de développer le volume des échanges entre le Royaume-Uni et le Maroc, et d’élargir les opportunités d’affaires sur chaque marché à travers l’accompagnement, la sensibilisation, la communication, le réseautage et les services aux entreprises.

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Marrakech, 2023-10-23 18:36:23 (Maroc-Actu) –

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