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UE – Le Tribunal de l’UE décide aujourd’hui de confirmer ou non la conditionnalité des fonds contestée par la Hongrie et la Pologne

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BRUXELLES, 16 févr. (Maroc-Actu) –

La Cour de justice de l’Union européenne se prononcera mercredi 16 février sur les recours introduits par la Hongrie et la Pologne contre les nouvelles règles subordonnant le versement des fonds européens au respect de l’État de droit.

Applicable depuis le 1er janvier, le règlement a été approuvé avec le refus des gouvernements hongrois et polonais, qui ont bloqué pendant plusieurs semaines l’adoption du budget européen et du plan anticrise de 800 milliards d’euros pour tenter de faire annuler cette conditionnalité, qu’ils considèrent comme arbitraire et dépourvue de base juridique.

Budapest et Varsovie ont finalement levé leur veto, mais en avertissant qu’ils porteraient le règlement devant la Cour de justice de l’UE, où, dans des recours contre le Parlement européen et contre le Conseil, ils ont fait valoir que la conditionnalité des fonds est un mécanisme de sanction similaire à celui déjà prévu par l’article 7 du traité UE.

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Au cours du processus, outre les services juridiques des deux institutions concernées, la Commission européenne et une douzaine d’États membres (dont l’Espagne, la France et l’Allemagne) sont également intervenus pour défendre les nouvelles règles.

Dans ses conclusions de décembre dernier, l’avocat général de la Cour de justice des Communautés européennes a approuvé le règlement sur la conditionnalité et a recommandé à la Cour de justice des Communautés européennes de rejeter les recours introduits par la Pologne et la Hongrie, concluant que le règlement repose sur une base juridique appropriée.

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Ensuite, l’avocat général Manuel Campos Sánchez-Bordona a estimé qu’un tel régime, qui affecte également le plan de redressement, a été adopté « sur une base juridique appropriée », est compatible avec les limites fixées par les traités de l’Union européenne et respecte le principe de sécurité juridique.

L’avis précise qu’il s’agit d’un instrument de conditionnalité financière visant à garantir la bonne exécution du budget de l’UE et à pouvoir prendre des mesures à l’encontre des États membres qui compromettent sa bonne gestion par des actions portant atteinte à l’État de droit.

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