Marrakech, 23 Mar. (Maroc-Actu) –
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) continuera à examiner les plaintes déposées contre la Russie jusqu’au 16 septembre, date à laquelle le pays ne sera plus lié par la Convention européenne des droits de l’homme à la suite de sa récente rupture avec le Conseil de l’Europe.
La sortie de la Russie de cet organe, qui avait déjà menacé de l’expulser en représailles à l’invasion de l’Ukraine, implique une dissociation d’autres instruments, tels que la Convention. Toutefois, le Comité des ministres du Conseil a décidé mardi qu’elle ne cessera d’être une partie qu’après six mois.
En d’autres termes, si la Russie a cessé d’être un État membre du Conseil de l’Europe le 13 mars, elle devra respecter ses obligations en matière de droits de l’homme jusqu’au 16 septembre. Cette décision a été prise par Strasbourg, qui se réserve le droit d’examiner d’éventuelles plaintes pour des abus commis avant cette date.
Le Comité des ministres a également rappelé que la Russie doit s’acquitter de ses obligations financières avant le 16 mars et qu’elle sera responsable de tout retard accumulé jusqu’à cette date.
La Russie a reproché au Conseil de l’Europe de se plier aux thèses des États-Unis, de l’OTAN et de l’Union européenne pour ses critiques constantes, qui se sont accentuées après l’offensive militaire lancée sur le territoire ukrainien le 24 février.