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Vers une nouvelle conception du système de déclaration obligatoire de propriété

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La Commission Nationale pour l’Intégrité, la Prévention et la Lutte contre la Corruption, a dévoilé sa nouvelle vision concernant le système de déclaration de propriété obligatoire, ainsi que la déclaration des cas de conflit d’intérêts, puisqu’elle a demandé que le premier système adopte une périodicité objective du permis qui inclut la déclaration lors de l’entrée en fonction, et après le départ, avec l’adoption du principe du permis complémentaire lorsqu’il survient Changements importants de propriété et lors du changement de fonction, avec une tendance à adopter une mise à jour annuelle du permis.
Dans une présentation faite plus tôt par son président, Muhammad Al-Bashir Al-Rashidi, devant le groupe de travail thématique de la Chambre des représentants chargé d’évaluer le plan national de réforme de l’administration, l’autorité a lié sa présentation à cette vision avec l’intention de répondre à une tendance à l’adoption du système de permis électronique, du système de pré-remplissage du formulaire de permis et de la mise à jour automatique des informations
À cet égard, elle a recommandé de mûrir la réflexion sur une formule appropriée pour accroître la transparence et renforcer la confiance dans l’administration publique, en téléchargeant le principe de publicité et le niveau de disponibilité des informations relatives aux déclarations, avec soin, exactitude et détail dans les informations relatives à la propriété , notamment par sa prise en compte de la valeur du bien, de l’époque de la propriété, du lieu et du mode d’acquisition, et de la valeur matérielle des réformes. auquel il a subi.
L’autorité a recommandé d’utiliser des canaux ouverts pour échanger des informations et de se coordonner étroitement avec les services et autorités concernés qui disposent des données cibles, principalement avec l’Office des changes, la Direction des impôts, la Direction des douanes, l’Agence nationale pour la préservation des biens immobiliers, les établissements de crédit. et les banques libres, pour rapprocher et croiser les données, vérifier la validité des déclarations et ouvrir des canaux pour recevoir les notifications et les plaintes.
À cet égard, elle a appelé à l’unification et à la mise en réseau de la base de données avec d’autres départements, et à l’adoption d’un système de vérification de la validité des déclarations, qui comprend le traitement des données pour cibler les cas qui peuvent représenter une divergence par rapport aux normes standard, accompagné d’un système automatique et programmes de sélection soudaine, afin d’assurer la rationalisation et l’efficacité au niveau de la transformation et du contrôle. et vérifier les données contenues dans ces relevés.
En ce qui concerne les actes qui violent le système de déclaration de propriété, l’autorité a souligné la nécessité d’une identification complète et précise de ceux-ci, y compris les violations de l’acte de s’abstenir de déclarer, la déclaration tardive de la date de son placement, la déclaration incomplète ou incomplète, la déclaration injustifiée déclaration, incapacité à justifier les augmentations de richesse observées, et le permis Le menteur.
Il s’agit d’aménager des sanctions appropriées et applicables aux infractions commises, en veillant à faire correspondre les sanctions administratives ou pénales, les infractions commises et ce qu’exige le principe de réponse à « la privation de produits de fonds susceptibles d’être acquis en commettant des actes illégaux », ainsi que « la privation de certains droits.
Dans ses recommandations, l’instance a souligné l’adoption du principe de publication des sanctions à l’encontre des contrevenants, pour permettre leur examen par les autres déclarants et par la collectivité, afin que ce principe constitue à la fois un levier de transparence et de prévention et un moyen de dissuasion. , selon le rapport de l’autorité.
Dans le même contexte, la Commission nationale pour l’intégrité et la prévention de la corruption a recommandé, en matière de déclaration des cas de conflit d’intérêts, de mettre en place un encadrement nécessaire et de codifier cette autorisation, de manière à adopter un régime de déclaration obligatoire des intérêts personnels liés à l’exercice du travail, de l’activité ou de la profession, et en déclarant chaque cas de conflit d’intérêts auquel l’Administrateur peut être confronté. Il a également proposé la création d’une autorité publique chargée de recevoir, de suivre et de contrôler ces autorisations, et de l’habiliter avec des ressources suffisantes pour faire progresser ces pouvoirs, appelant à cet égard le législateur à mettre en œuvre de manière optimale les exigences de la Constitution, qui prévoyait sanctions pour les violations résultant de cas de conflit d’intérêts.
En ce qui concerne les sanctions, il a recommandé que les sanctions soient axées sur le retard, la non-présentation, le non-respect ou l’inexactitude du permis, avec des sanctions allant, selon la gravité de l’impact potentiel de l’affaire, entre mesures disciplinaires, amendes, mesures provisoires suspension des salaires, exonération, emprisonnement et publication publique des sanctions.

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> Fann Al Afani

Marrakech, 2022-05-05 19:39:36 (Maroc-Actu) –