Les États-Unis signalent que 29 femmes ont été détenues ces dernières heures par un mouvement fondamentaliste
Marrakech, 12 févr. (Maroc-Actu) –
La militante afghane Parwana Ibrahimkhel a été libérée après avoir passé 20 jours en détention chez les talibans suite à sa participation à une marche pour les droits des femmes à Kaboul, a-t-elle confirmé au diffuseur afghan Tolo News.
La libération d’Ibrahimkel a été saluée par la mission des Nations unies en Afghanistan, la MANUA, qui dit disposer d’informations selon lesquelles trois autres militants détenus, dont Tamana Zaryabi Paryani, pourraient également être sur le chemin du retour dans les prochaines heures.
La MANUA avait également signalé ces derniers jours la disparition de deux autres militantes, Zahra Mohamadi et Mursal Ayar, dont la libération est en attente de confirmation.
Ibrahimkhel et Paryani ont été portées disparues le 19 janvier, quelques jours après avoir participé à une marche dans la capitale afghane, Kaboul, pour le droit des femmes à travailler et à étudier. Ibrahimkhel elle-même a déclaré à Tolo News qu’elle avait été arrêtée par l’Émirat islamique d’Afghanistan, le nom officiel des talibans.
L’ONU se félicite des informations encourageantes selon lesquelles les quatre militantes afghanes « disparues », certaines depuis des semaines, sont autorisées à rentrer chez elles. Leur bien-être et leur sécurité sont d’une importance capitale », a tweeté la MANUA.
Toutefois, ces dernières heures, l’envoyée spéciale des États-Unis pour l’Afghanistan, Rina Amiri, a affirmé que les talibans avaient détenu 29 autres femmes et leurs familles pour des raisons non précisées.
« Ces détentions injustes doivent cesser », a déclaré Mme Amiri sur son compte Twitter, sans donner plus de détails.