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Les cinéastes et écrivains appellent au renforcement de la coopération entre cinéastes et écrivains marocains

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Les participants à un colloque organisé aujourd’hui dimanche à Tanger, dans le cadre des activités de la 23ème session du Festival National du Film, ont affirmé que les cinéastes et écrivains marocains sont appelés à créer une coopération fructueuse qui permettra la production d’un plus grand nombre d’œuvres littéraires marocaines. sur grand écran. Cette table ronde, organisée dans l’espace historique « Tour Dar El Baroud », sur le thème « Adaptation cinématographique des œuvres littéraires », a réuni cinéastes, écrivains, acteurs et amateurs de littérature et du septième art pour explorer les multiples facettes de la ce parcours créatif complexe. Au début de l’échange, Sanaa Ghawati, membre du Comité d’appui à la production cinématographique du Centre marocain du cinéma, a souligné que cette rencontre vise à rapprocher les écrivains des cinéastes afin de stimuler une coopération fructueuse entre ces deux mondes artistiques. Ghawati, qui occupe également le poste de professeur d’université, a souligné que les œuvres littéraires contiennent un potentiel narratif exceptionnel, notant que l’adaptation cinématographique offre la possibilité de présenter ces œuvres à un public plus large. Dans une intervention à cette occasion, le réalisateur Abdelkader Laktaa, qui a mis l’accent sur son expérience dans l’adaptation cinématographique d’œuvres littéraires, a souligné que la coopération entre cinéastes, écrivains et romanciers marocains permettrait de valoriser la production cinématographique nationale, compte tenu de la richesse des œuvres littéraires marocaines qui méritent d’être valorisées. être diffusé sur grand écran. Le réalisateur a également évoqué les défis et opportunités inhérents à l’adaptation cinématographique des œuvres littéraires marocaines, ajoutant que chaque processus d’adaptation est unique et nécessite une réflexion approfondie pour transmettre l’essence des histoires tout en les rendant accessibles au public. Concernant son adaptation du roman « Une journée difficile » de l’écrivain marocain Muhammad Al-Ashari, il a souligné à Laqat que « l’essence de l’œuvre littéraire doit être préservée, tout en laissant place à la créativité cinématographique ». De son côté, le critique de cinéma Hamadi Kerum a souligné l’importance de faire de l’adaptation un moyen de considérer le cinéma comme une forme d’expression artistique distincte qui complète la littérature, soulignant que « l’adaptation cinématographique ne doit pas être simplement un transfert d’une œuvre littéraire vers le monde ». grand écran, mais plutôt une interprétation créative qui prend en compte les particularités du médium. « Cinéma. » Kirum a également souligné que l’adaptation littéraire peut être un terrain fertile pour l’innovation cinématographique, encourageant les réalisateurs à repousser les limites de la créativité tout en maintenant le respect et l’appréciation des œuvres littéraires originales. Pour sa part, le professeur universitaire Abdul Karim Obla a souligné que « ni les compétences du réalisateur ni la renommée du roman ne déterminent si l’adaptation est bonne ou mauvaise, mais plutôt la qualité du film », estimant que l’adaptation n’est pas moins importante que l’art cinématographique lui-même. Dans ce contexte, il a souligné l’importance de cultiver une sorte de curiosité envers la lecture, soulignant que le réalisateur qui aspire à maîtriser l’adaptation doit entretenir une passion constante pour la lecture de romans et l’exploration de diverses œuvres littéraires, afin d’être une source d’inspiration. À son tour, l’écrivain Souad Al-Jamai, qui a évoqué son expérience personnelle dans son intervention, a souligné que les liens entre la littérature et le cinéma sont peu nombreux, mais essentiels, passant en revue les étapes de l’adaptation telles que les envisage l’écrivain, tout en décrivant le processus de transition. de son œuvre littéraire à la notion d’œuvre cinématographique. Quant au journaliste et écrivain Fouad Al-Suwaiba, il a déclaré qu’« il n’existe pas de citation exacte à 100 % », expliquant que la citation est un dialogue entre le texte original et son interprétation visuelle. Après avoir mis en avant les expériences réussies d’adaptation au niveau mondial, Souiba a souligné que « plus de 80 pour cent des productions cinématographiques aux Etats-Unis résultent d’adaptations littéraires », appelant, dans ce contexte, les cinéastes marocains à concentrer leur attention sur les œuvres littéraires nationales. . D’autre part, le public a eu l’occasion de poser des questions aux personnes impliquées dans ce débat, notamment celles liées aux défis artistiques, techniques et commerciaux auxquels sont confrontés les cinéastes et les écrivains lorsqu’ils adaptent une œuvre littéraire pour la montrer sur grand écran. Les projections des films en compétition officielle du Festival National du Film de Tanger dans sa 23ème session ont continué d’attirer les cinéphiles et les amateurs du septième art, qui remplissent les salles lors de cette date cinématographique distinguée. Dans la compétition des courts métrages, l’Espace Cinéma « Roxy » a accueilli la projection du film « Ba’s Shadow » (18 minutes) de la réalisatrice Sarah Rakha, qui raconte l’histoire d’une femme arrivant devant le Ministère de la Justice, où elle se trouvait pu entrer au Bureau d’assistance sociale, mais celui-ci était très occupé. Si bien qu’elle n’a pas accordé assez de temps à cette femme qui semblait vouloir raconter une longue histoire, un secret qu’elle gardait depuis plusieurs années. Dans la même compétition, le film « La Dernière Vague » (25 minutes) a été projeté et raconte le voyage d’Abraham, que ce soit vers la mort ou vers la naissance. New, où il finira cadavre jeté à la mer, tentant de sortir sa famille de l’extrême pauvreté. Dans l’espace cinématographique « Mikarama Goya », dans le cadre de la compétition des films documentaires longs, a été projeté le film « L’Écho des rochers » (56 minutes) du réalisateur Ghazlan Asif. Il raconte l’histoire de Muhammad Mouloud Biba, que les habitants de la région appellent le « Gardien des Antiquités », passionné… Son enfance est passée par des excursions dans le désert, ainsi que par le documentaire « Gardiens de la Mémoire » ( 70 minutes) du réalisateur marocain Said Belli, qui met en lumière l’histoire des juifs de la ville de Fès. Dans la compétition des longs métrages, l’espace cinéma « Roxy » a projeté le film « Al De La » (93 minutes), qui raconte l’histoire d’Aida, directrice générale d’une agence immobilière de la ville de Tanger, en une étape difficile de sa vie, avant de se retrouver, à l’occasion d’une mission de travail, dans la ville de Cannes, elle-même au cœur du festival de cinéma. À son retour au Maroc, elle a tout quitté pour se lancer à la recherche d’un nouvel emploi dans le sud du Maroc. Sa vie va basculer lorsqu’elle rencontre Ali, un mystérieux journaliste, et une relation va se nouer entre eux qui lui révélera son passé, ses doutes et ses peurs. Dans le même espace cinématographique, a été projeté le film « Summer in Bajaad » (80 minutes) du réalisateur Omar Moul Douira. Il raconte l’histoire de Karim (13 ans), qui revient à l’été 1986, sept ans après la mort de sa mère, à Bajaad, une petite ville du centre du Maroc. Pour passer ses vacances d’été avec la nouvelle famille de son père Masoud, après que ce dernier ait décidé de quitter définitivement la France. Karim, qui ne connaissait rien à la langue arabe, s’est retrouvé dans l’internat coûteux du lycée français de Casablanca. Comprenant qu’il coûte cher à sa famille, il va tenter par tous les moyens de s’attirer la sympathie de son père. « Français » Pour les adolescents du quartier, la quête d’identité de Karim se mêlera aux premières émotions et doutes de l’adolescence. Outre les films en compétition officielle de la session en cours, les amateurs du septième art ont eu rendez-vous, dans l’espace « Tour Dar El Baroud », avec deux projections cinématographiques, dans le cadre des projections des films « Panorama » de la Film marocain ; Cela concerne aussi bien le film « Leblouh » (64 minutes) du réalisateur Mohamed Marawan Kamal, que « Papa » (14 minutes) du réalisateur Yassin Al-Harishi. Les activités de la 23ème session du Festival National du Film, organisée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, se poursuivront jusqu’au 4 novembre prochain, avec la projection de plusieurs films et l’organisation de rencontres cinématographiques et diverses activités culturelles. Cet événement culturel, organisé par le Centre du Film Marocain, est un événement cinématographique national de premier plan qui rassemble des cinéphiles, des artistes talentueux et des passionnés d’art pour renforcer l’interaction, le dialogue et enrichir les discussions.

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Marrakech, 2023-10-30 18:00:01 (Maroc-Actu) –