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Les prix de la viande rouge brûlent les poches des Marocains après que le gouvernement a suspendu le soutien à l’importation de vaches et de moutons

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La cessation du soutien à l’importation de têtes de vaches et de moutons de l’étranger et l’incapacité du gouvernement à divulguer la nouvelle procédure destinée à combler la pénurie sur le marché national ont suscité la controverse parmi les professionnels de la viande rouge, d’autant plus que les prix ont commencé à augmenter en raison de l’absence du produit local issu du troupeau, puisque le prix du kilo de bœuf a augmenté de plus de 3 dirhams (95 dirhams le kg), et celui de la viande ovine oscille entre 10 et 20 dirhams (105 dirhams le kg).
Mohamed Dhahabi, secrétaire général de la Fédération des entreprises et des professions, a révélé que la Fédération marocaine des acteurs du secteur de l’élevage, qui relève de la Fédération, a tenu samedi dernier une réunion de communication au cours de laquelle elle a discuté des moyens de valoriser et de préserver l’image nationale. produit de viande rouge, compte tenu de la demande du marché marocain pour ce produit alimentaire.
Muhammad Dhahabi a révélé, dans une déclaration au journal Bayan Today, que la cessation du soutien le 31 décembre 2023 a entraîné la suspension du processus d’importation, d’autant plus qu’aucune décision gouvernementale n’a encore été prise concernant l’exonération des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée. frais.
Dahabi a expliqué que certains importateurs marocains ont acheté du bétail à l’étranger et n’ont pas encore décidé de l’introduire sur le marché national, en raison du manque de clarté concernant le soutien qui a été fixé à 500 dirhams, ainsi que les droits de douane et taxes imposés. ramenés à leur niveau initial, qui est fixé à 20 pour cent pour la taxe sur la valeur. ajoutés, et 2,5 pour cent en ce qui concerne les droits de douane.
Le même orateur s’est interrogé sur le manque de communication du gouvernement à l’heure actuelle avec les professionnels, d’autant plus que les Marocains approchent du mois du Ramadan et de l’Aïd al-Adha, ce qui nécessite, selon lui, l’élaboration de mesures proactives et une discussion à leur sujet dans un cadre une période de temps suffisante, et non dans les derniers instants comme c’est le cas actuellement.
Muhammad Dhahabi a rapporté la réunion de communication évoquée ci-dessus, au cours de laquelle les professionnels ont posé une série de questions, telles que : Quelles nouvelles mesures le gouvernement compte-t-il prendre concernant la valeur du soutien, les taxes et les droits de douane ? Dans quelle mesure les prix de la viande rouge resteront-ils stables compte tenu de la suspension actuelle du soutien aux importations ?
Dhahabi a appelé à reconsidérer la politique de « génération verte », notamment dans le secteur de l’élevage, en profitant des erreurs commises dans le « plan vert », où le Maroc n’a pas réussi à préserver le cheptel national et à l’orienter vers l’exportation, pour être compensés à contrecœur par des importations, du fait de la disparition du cheptel national. Le petit agriculteur et éleveur, qui fournissait de la nourriture aux Marocains avant de disparaître faute de soutien nécessaire et suffisant de la part des gouvernements successifs.

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>Youssef Al-Khaïdar

Marrakech, 2024-01-15 18:55:18 (Maroc-Actu) –

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