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Omar Hilal souligne aux Nations Unies le grand soutien international à l’initiative d’autonomie et de marocanisation du Sahara

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L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a affirmé à New York que l’initiative d’autonomie au Sahara marocain bénéficie d’un soutien international croissant, même si l’Algérie la déteste.
Dans une intervention devant les membres de la Quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, Hilal a déclaré que plus de 90 États membres des Nations Unies ont exprimé expressément et clairement leur soutien à cette initiative, comme seule solution à ce conflit régional, soulignant que ce soutien international est conforme à la position du Conseil de sécurité qui, dans ses 18 résolutions émises depuis 2007, a consacré l’initiative marocaine d’autonomie comme une solution sérieuse et crédible à ce conflit artificiel.
L’ambassadeur a indiqué qu’outre le soutien dont bénéficie cette initiative sur divers continents, la reconnaissance internationale du Sahara marocain connaît un nouvel élan avec l’ouverture de 27 consulats généraux dans les villes marocaines d’El-Ayoun et de Dakhla, notant que trois autres Les pays ont annoncé l’ouverture imminente de leurs consulats à Dakhla, « ce qui ne manquera pas de soulever l’ire de l’Algérie ».
Le diplomate a également noté que l’histoire du conflit régional sur le Sahara marocain est étroitement liée au colonialisme et à la décolonisation par étapes dans le Royaume du Maroc, notant que le Royaume, après avoir partiellement retrouvé son indépendance en 1956, a entamé des négociations avec l’Espagne, en conformément aux résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité, qui ont abouti à la restauration progressive de ses provinces du sud, à savoir Tarfaya en 1958, Sidi Ifni en 1969, Saguia El Hamra et Oued Eddahab en 1975.
Il a déclaré que l’année écoulée avait été marquée par deux événements importants et positifs dans le processus politique des Nations Unies sur la question du Sahara marocain, le premier étant la nomination du nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général, Staffan de Mistura. A cet égard, l’ambassadeur a indiqué que le Maroc a réitéré de Mistura, lors de ses visites à Rabat, son ferme attachement au processus politique exclusif des Nations Unies, dans le cadre de la série des Tables rondes.
Il a indiqué que la deuxième évolution majeure s’est manifestée par l’adoption de la résolution n° 2602 du Conseil de sécurité, qui a affirmé les critères exclusifs de règlement de ce conflit régional, qui est une solution politique, réaliste, pratique, durable et consensuelle, rappelant que l’Algérie , principale partie à ce conflit, a rejeté cette résolution et refuse d’y participer. Dans la série Table ronde.

développement des régions du sud

Par ailleurs, l’Ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, a mis en exergue le nouveau modèle de développement des provinces du Sud lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015, expliquant que ce modèle innovant a permis la mise en place de projets socio-économiques structurés dans la région. , notamment le port atlantique de Dakhla, le plus grand port en eau profonde d’Afrique, la construction du plus grand pont d’Afrique à El-Ayoun, d’une longueur d’environ deux kilomètres, ainsi que la faculté de médecine et de pharmacie d’El- Ayoun, où l’étude a été lancée, ainsi que de nombreux projets de dessalement d’eau de mer à El-Ayoun et Dakhla.

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Vendredi dernier, la Quatrième Commission des Nations Unies a adopté une résolution réaffirmant son soutien au processus politique qui se déroule sous les auspices exclusifs des Nations Unies, en vue de régler le différend régional sur le Sahara marocain.
La résolution appelle toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général des Nations Unies et son Envoyé personnel, pour parvenir à une solution politique à ce conflit régional, sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007. Ainsi, la résolution soutient la voie politique basée sur 18 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, dans le but de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara marocain.
La résolution salue les efforts déployés dans ce sens et appelle toutes les parties à coopérer pleinement avec et entre le Secrétaire général, afin de parvenir à une « solution politique acceptable pour les parties ».
Aussi, cette résolution ne comportait, comme les résolutions précédentes et celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, aucune référence au référendum que le Secrétaire général des Nations unies, l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations unies ont enterré.
Dans cette résolution, l’Assemblée générale des Nations unies s’est également félicitée de l’engagement des parties à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans un climat propice au dialogue, à la lumière des efforts déployés et des développements intervenus depuis 2006, confirmant ainsi la mise en œuvre de Résolutions du Conseil de sécurité publiées depuis 2007.
Ainsi, force est de constater que la seule nouveauté intervenue dans le processus politique depuis 2006 est la soumission du Maroc, le 11 avril 2007, à l’initiative d’autonomie.
À cet égard, la résolution exprime le soutien de l’Assemblée générale aux résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007, qui consacrent Son Altesse l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, qui a été saluée par l’exécutif et la communauté internationale comme une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce conflit régional dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son intégrité territoriale.
La résolution soutient également les recommandations des résolutions 2440, 2468, 2494 et 2548, qui ont été consacrées dans la résolution 2602, adoptée le 29 octobre 2021, et qui fixent les critères de résolution du conflit régional sur le Sahara marocain, représenté par un groupe politique, réaliste, pratique, durable et basé sur l’esprit de compromis.
A noter que les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548 et 2602 consacrent la série de tables rondes et identifient finalement les quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario. En effet, les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548 et 2602 rappellent l’Algérie, comme le Maroc, à cinq reprises, réaffirmant ainsi le rôle de l’Algérie en tant que partie majeure dans ce conflit régional.
Les résolutions du Conseil de sécurité saluent également les mesures et initiatives prises par le Maroc pour promouvoir et protéger les droits de l’homme dans ses provinces du sud, le rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que l’interaction du Maroc avec les mécanismes de l’ONU Conseil des droits de l’homme des nations unies.
Elle renouvelle également la demande de l’organe exécutif des Nations Unies concernant l’enregistrement et le recensement de la population des camps de Tindouf, et appelle à faire les efforts nécessaires pour y parvenir.
De plus, la décision de la Quatrième Commission de l’Assemblée générale ne fait aucune référence à la soi-disant guerre fictive que l’Algérie et sa création « Polisario » prétendent être au Sahara marocain. Ainsi, après le Conseil de sécurité, la Commission, à son tour, réfute les allégations et calomnies de l’Algérie et du « Polisario » concernant la situation au Sahara marocain, qui jouit de calme, de stabilité et de développement dans tous les domaines.

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Réaffirmation

Les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies et du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine ont réaffirmé la responsabilité du Conseil de sécurité de maintenir la paix et la sécurité internationales, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies.
Lors de la réunion annuelle consultative conjointe entre les membres du Conseil de sécurité des Nations unies et du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, coprésidée vendredi dernier à New York par le Maroc et le Gabon, qui préside le Conseil de paix et de sécurité et le Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, respectivement, les membres des deux conseils ont réitéré la responsabilité première du Conseil de sécurité des Nations unies de maintenir la paix et la sécurité internationales.
On a appris au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine que les membres des deux conseils se sont penchés notamment lors de cette rencontre sur l’étude du renforcement des opérations de soutien de la paix en Afrique, la situation à l’Ouest du Continent Noir et au Sahel région, y compris les menaces terroristes auxquelles sont confrontées les régions de l’Afrique de l’Ouest et des Grands Lacs, en plus de la mise en œuvre des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies dans les situations de conflit en Afrique.

La même source a ajouté que cette réunion consultative constituait également une occasion de souligner, entre autres, la relation entre le changement climatique et la paix et la sécurité en Afrique, ainsi que l’importance d’une approche multidimensionnelle, et les liens entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique.

Marrakech, 2022-10-17 18:34:38 (Maroc-Actu) –

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