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Le gouvernement espagnol s’efforce d’atténuer les effets de la fin de l’accord de pêche avec le Maroc

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Le gouvernement espagnol a annoncé, mardi, le lancement de deux appels à l’aide, ciblant les armateurs et les pêcheurs, cofinancés via le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEMP), à un moment où l’Union européenne court contre la montre pour prolonger la pêche accord signé avec le Maroc.
Le ministère espagnol de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation a confirmé, dans un communiqué dont une copie est disponible aujourd’hui, que les deux appels sont en phase finale de traitement et seront bientôt publiés au Journal officiel, comme l’a annoncé le ministre de l’Agriculture, Pêche et Alimentation, Luis Planas.
La secrétaire générale de la pêche, Isabelle Artem, citant la même communication, a indiqué que le gouvernement est en train de finaliser deux appels à l’aide pour un arrêt temporaire des activités de pêche afin d’atténuer les répercussions de la résiliation de l’accord de pêche maritime entre les l’Union européenne et le Royaume du Maroc, le 17 juillet, ce qui implique la suspension de l’activité dans la zone de chasse marocaine pour une durée indéterminée.
Le communiqué dément que le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, a annoncé lundi que, dans les prochains jours, l’arrêté sera publié au Journal officiel pour soutenir les navires qui pêchent dans les zones de pêche marocaines qui seront touchées par la fin de l’accord, notant que l’objectif, selon le ministre , est que les armateurs et les pêcheurs ne soient pas affectés par la fin de l’accord.
Isabel Artemi a rencontré, par visioconférence, des représentants du secteur de la pêche et des communautés autonomes des îles Canaries, d’Andalousie et de Galice où se trouvent les navires concernés, qui ont indiqué que les deux appels sont déjà dans leur phase finale et qu’ils seront bientôt publiés dans le Journal officiel de l’État.
Lors de la réunion, citant la même source officielle, le secrétaire général de la pêche a indiqué que l’ouverture de la période de candidature serait aussi immédiate que possible, l’aide prenant effet le plus près possible de la fin du protocole.
Et la même source a souligné que l’un des appels sera destiné aux armateurs et l’autre aux pêcheurs, comme déterminé par le Secrétaire général, car l’aide sera financée par le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEMP), qui est toujours disponible à utiliser en 2023, comme le moyen le plus immédiat de soutenir le secteur de la pêche. poisson.
Dans un contexte connexe, le commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, Virginius Sinkevicius, a confirmé lundi que « la priorité de l’Union européenne est de prolonger l’accord de pêche avec le Maroc », qui expire le 17 juillet. Bien qu’il ait reconnu la difficulté de l’affaire, il attend la décision de la Cour européenne de justice.
Le journal espagnol « Kobe » a cité le responsable européen susmentionné disant, lors de sa participation au 27e Sommet des ministres européens de l’environnement tenu à Valladolid, en Espagne, que « la récente décision judiciaire de la Cour européenne de justice, qui a décidé de suspendre la validité des accords conclus entre Rabat et Bruxelles qui incluent les produits agricoles et halieutiques sous prétexte de leur conclusion sans le consentement des habitants du désert a compliqué le développement de cet accord », notant que « la priorité aujourd’hui est d’étendre l’accord et trouver une solution au problème dès que possible.
Les déclarations de Sinkevicius interviennent quelques jours après la fin de l’accord de pêche signé entre Rabat et Bruxelles en 2019, qui permet aux navires européens de pêcher dans les eaux marocaines pendant une période de quatre ans, en échange d’une compensation annuelle. C’est le même accord que la Cour de justice européenne a décidé, en septembre de l’année 2021, d’arrêter sa validité, avant que l’Union européenne ne dépose un recours contre la décision du tribunal en novembre de la même année de la décision.
Il convient de noter que les décisions de la Cour européenne de Luxembourg ne reflètent pas les positions de l’Union européenne, dont un certain nombre de pays ont exprimé leur adhésion au partenariat distingué avec le Royaume du Maroc. L’Espagne en tête, qui se taille la « part du lion » de l’accord signé avec Rabat, au moment où nombre de responsables espagnols s’inquiétaient de l’éventualité de ne pas le renouveler.

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Marrakech, 2023-07-13 19:50:26 (Maroc-Actu) –

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